Savages

Réalisateur: Oliver STONE

Synopsis:

Laguna Beach, Californie : Ben, botaniste bohème, Chon, ancien Navy Seal, et la belle O partagent tout. Ben et Chon sont à la tête d’un business florissant. Les graines ramenées par Chon de ses missions et le génie de Ben ont donné naissance au meilleur cannabis qui soit. Même s’il est officiellement produit pour des raisons thérapeutiques, ils en dealent partout avec la complicité de Dennis, un agent des stups. Leur affaire marche tellement bien qu’elle attire l’attention du cartel mexicain de Baja, dirigé d’une main de fer par Elena. Face à leur proposition d’"association", Chon est partisan de résister par la force, mais Ben préfère tout abandonner. Pour les contraindre à coopérer, le cartel kidnappe O. Elena a eu raison d’utiliser les liens très forts du trio, mais elle a aussi sous-estimé leur capacité à réagir… C’est le début d’une guerre entre l’organisation du crime dont le bras armé, Lado, ne fait aucun cadeau et le trio. Qu’il s’agisse de pouvoir, d’innocence, ou de la vie de ceux qu’ils aiment, tout le monde a quelque chose à perdre.

Critique:

Après un mois de Septembre plutôt morose en sortie cinéma, je me suis décidé à aller voir «Savages» le dernier film d’Oliver STONE sans avoir de grandes attentes par rapport à ce film. Je suis sortie du film très agréablement surpris car «Savages» est une vraie réussite.

«Savages» est un film de trafiquants de drogues et sur le cartel Mexicain. Ce sujet a été de nombreuses fois traité mais le film sort des sentiers battus avec une histoire et des personnages plutôt originaux. En effet, les protagonistes principaux entretiennent un ménage à trois peu conventionnel mais qui semble idyllique. Ces dealers prônent la non violence dans leur business de cannabis avant l’arrivée du Cartel Mexicain dans leur affaires.

Oliver STONE choisit de raconter son histoire grâce à une narratrice («O» le personnage féminin). Cette narration est exemplaire car elle introduit l’histoire et les personnages de façon claires.

Le film est une sorte de «trip» de géant. En effet, la bande originale est parfois assez psychédélique. De plus, la photographie de l’image évolue pendant tout le film (du noir et blanc à la couleur dans une même scène). Oliver STONE s’amuse réellement avec les filtres de couleurs. Toute la mise en scène d’Oliver STONE nous fait ressentir cette sensation de «trip». Par exemple, la scène du duel final représenté comme un duel de Western est un pure délire totalement barré.

La violence est très présente dans le film. Elle est même totalement accentuée pendant tout le film. Benicio Del Toro qui joue un membre du Cartel est un vrai sadique et il le joue à merveille avec une touche de second degré plutôt savoureuse.

Bien que très original et plutôt réussi, le scénario est peu être parfois un peu trop «rentre dedans». Il manque la finesse d’un Tarantino qui explore souvent les même thèmes.

Je ne peux que vous recommander «Savages» qui est un trip sexy, ultra violent et délicieusement amoral.

Note: 8/10

Critique Savages

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